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Les PDU

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Les Plans de déplacements urbains

Les plans de déplacements urbains (PDU) ont vu le jour avec la loi d'orientation des transports intérieurs (LOTI) votée en 1982. Il s'agissait d'une innovation importante, car elle a considérablement favorisé la réflexion globale sur tous les modes de transport.

L'Ile-de-France, relevant de dispositions particulières en matière d'organisation de transports, n'était pas concernée par les PDU. En 1996, la loi sur la qualité de l'air leur a redonné corps. Partant du principe que la réduction de la pollution atmosphérique passe par la maîtrise du trafic automobile, le législateur a jugé nécessaire d'imposer l'élaboration d'un PDU dans toutes les agglomérations de plus de 100.000 habitants.

Le PDU doit être compatible avec le Plan Régional de la Qualité de l'Air (PRQA), qui fixe les axes prioritaires de réduction de la pollution de l'air depuis la fin de l'été 1998. Il définit les principes d'organisation des transports des personnes et des marchandises. Son ambition est d'assurer un équilibre durable entre les besoins de mobilité des Franciliens et la protection de leur environnement et de leur santé. Il s'en donne les moyens vu que la loi prévoit la prise en compte des six points suivants : la diminution du trafic automobile, le développement des transports collectifs, le développement de l'usage de la marche et de la bicyclette, un nouveau partage de voirie à leur profit, notamment sur le réseau principal de l'agglomération, l'organisation du stationnement, la politique des transports et de la livraison des marchandises et un partenariat avec les entreprises visant à inciter leur personnel à utiliser les transports collectifs et le covoiturage. Le Plan d'occupation des sols devra intégrer ces orientations. Le texte stipule également que les décisions prises par les autorités chargées de la voirie et de la police de la circulation, devront être rendues compatibles avec le PDU.

Une élaboration à l'initiative de l'Etat
En Ile-de-France, à la différence des autres agglomérations, le PDU est élaboré à l'initiative de l'Etat. Cette distinction tient au caractère spécifique de la métropole parisienne, agglomération de dimension régionale, capitale économique et politique.
Une démarche participative

Selon la loi, L'Etat doit associer le Conseil Régional, le Syndicat des Transports Parisiens et la Ville de Paris. Mais le PDU n'aura de sens que s'il est le fruit d'une démarche partagée avec l'ensemble des collectivités locales. Les Conseils Généraux, les communes et leurs groupements devront en effet prendre les mesures indispensables pour atteindre les objectifs fixés par la loi. Enfin, il est clair que son élaboration ne peut que s'enrichir de la participation des professionnels et des associations.

Une politique au service d'une ambition légitime
L'Ile-de-France possède tous les atouts pour figurer parmi les grandes régions-capitales européennes et se prévaloir du titre de métropole au rayonnement mondial. Toutefois, ces atouts indiscutables sont contrebalancés par des dysfonctionnements inhérents à son poids démographique et économique. La recherche d'une meilleure compétitivité suppose donc un équilibre entre le service de la nation et la qualité de vie des Franciliens.
Promouvoir un développement durable et solidaire

Soucieux d'assurer un développement durable et solidaire, l'Etat et la Région s'appliquent à corriger les déséquilibres entre les territoires composant la région. Cette démarche passe par la reconquête des quartiers dégradés ou en voie de dégradation, l'amélioration des autres secteurs et la lutte contre les exclusions et la ségrégation. Elle implique de redéfinir les conditions du développement urbain pour préserver le patrimoine naturel indispensable à la vie de la région. Ce rééquilibrage vise à éviter une expansion en tache d'huile et, donc, à rendre plus attractifs ses principaux pôles de développement, tant pour les ménages que pour les entreprises. Pour redonner corps à cette mixité, il faudra "refaire de la ville sur la ville". Le schéma directeur de la région Ile-de-France de 1994 (SDRIF) prend en compte cet impératif et développe une argumentation volontariste pour que le développement durable prenne tout son sens dans la région. Il prévoit d'offrir un réseau de transport collectif performant facilitant la pérennisation des pôles principaux tout en limitant la progression de la pollution.

Une carte des transports redessinée
Sur le chapitre des transports, le SDRIF met ainsi l'accent sur des points aussi cruciaux que la diminution des coupures physiques ou visuelles. Il prône l'amélioration des dessertes des grands ensembles, la densification des secteurs bénéficiant d'une bonne desserte en transports publics, la promotion des circulations qui ne nuisent pas à l'environnement, l'embellissement des entrées de ville et la réduction des nuisances phoniques. Mais il ne s'arrête pas là. Le SDRIF redessine en profondeur la carte de la région en prévoyant des liaisons de transports en commun entre les villes nouvelles, les agglomérations historiques, les grands ensembles, les pôles universitaires, culturels, commerciaux, administratifs, touristiques, les équipements de sports et de loisirs... Enfin, le SDRIF prévoit de rationaliser la circulation des marchandises en créant un réseau cohérent de plates-formes multimodales.
Un outil de régulation
Le PDU doit être compatible avec le SDRIF. Il n'a pas vocation à traiter directement des investissements en matière d'infrastructures. Il intervient comme un outil de régulation des déplacements au service des orientations fondamentales du SDRIF. La notion de services rendus aux usagers y est centrale : depuis l'optimisation des interfaces entre les différents modes, jusqu'à l'organisation d'un réseau de déplacements non motorisés, en passant par l'amélioration de la régularité, de la fluidité, du confort, de l'information, des correspondances et de la sécurité. Il doit aussi s'intéresser aux plans de circulation et au stationnement. Logiquement, les orientations du SDRIF et du PDU sont convergentes. Le SDRIF ne traite des déplacements que par le biais des infrastructures, alors que le PDU s'intéresse à leur organisation. Le SDRIF est un document de planification de long terme ; l'enjeu du PDU, document établi à l'horizon de 5 ans, est de mettre en oeuvre des politiques de déplacement permettant d'atteindre rapidement les objectifs essentiels du SDRIF.

Pour en savoir plus, allez voir le site du PDU.

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Dernières modifications : 14 mars 2002